la tête haute
si l'allure avait été franche et la décision irrévocable, la démission avait laissé dans la bouche un goût d'amertume inexplicable et une fois sur le trottoir, l'entreprise dans le dos, force était de constater que j'accusais le coup, quelques longues minutes pendant lesquelles la respiration ne revenait pas, avant de balayer non pas les doutes, il n'y en avait aucun, mais un reliquat de mauvaise conscience que l'entreprise avait su employer contre moi pour que, quelle que fût la situation, sa responsabilité me soit invariablement imputée, et de poursuivre mon chemin, la tête haute parce que je n'entrais plus dans la combine