25.7.10

le cocktail



« on n’est jamais prêt à la publication d’un premier livre »
laurent herrou, cocktail

8.7.10

l'auto-flagellation



je connaissais trois auteurs nés le même jour que moi, j'avais été en contact avec deux d'entre eux dans des rapports qui avaient été immédiatement intimes, la double coïncidence impliquant que l'on s'apprécie spontanément et que l'on se confie aveuglément, ils avaient donné comme moi et avaient été déçus de la même façon que je l'avais été quand les mots n'avaient pas été suivis d'actes, sans plus de raison qu'une lâcheté fatiguée de part et d'autre face à la demande que je reconnaissais pour l'avoir appliquée à des situations que j'avais la flemme d'affronter et préférais fuir, me trouvant mille excuses et accablant l'autre de tous les maux avant de m'auto-flageller et de décider que je ne valais (presque) rien — la littérature n'étant, elle, jamais remise en cause

3.7.10

l'issue



« je ne comprends plus le monde. voilà deux êtres qui s'aiment, et ils n'ont aucune issue. »
r.w. fassbinder, liberté à brême