20.5.08

le siège du parti



la place rouge était vide, on avait poussé la grille qui entourait le siège du parti, l'interphone grésillait, métallique, passées les portes automatiques on avait demandé où l'on pouvait voir l'exposition d'un illustrateur sinophile, du moins dont le nom résonnait ironiquement comme tel : le long de murs en vis-à-vis le communisme s'affichait, dur et solidaire, appelant la jeunesse à des unions révolutionnaires et fermement engagées, on avait opiné, convaincu et fier, le muscle bandé sous le tee-shirt, on était sorti de l'édifice la tête haute et on avait regardé, puissant, la capitale décadente qui s'étalait à nos pieds avec une acuité toute nouvelle

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

on te fait un becot même si tu ne t'appelles pas gilbert

20:11  

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