le doute
je croisais un chat roux dans l'escalier, qui disparaissait par la porte ouverte en permanence de l'appartement qui faisait face à celui que j'occupais, j'apprenais que le chat déterrait les plantes au dernier étage et se faisait les griffes sur les poubelles abandonnées sur les paliers — tu me racontais une chose équivalente —, je remarquais ensuite que le cumulus perdait de l'eau, à raison d'une goutte hasardeuse qui avait eu le malheur d'atterrir sur le bas de mon dos, et j'en surveillais la fréquence avec une pointe d'appréhension — tu attendais le plombier pour un problème de fuite —, je découvrais un matin en buvant mon café à l'angle de charonne que la rue parallèle à la mienne était la rue de nice : petite pierre contre rocher, il n'y avait plus de doute, il se passait quelque chose
2 Comments:
Ça devient très inquiétant cher ami. Dans une fiction, on trouverait même tout ça un poil "appuyé"...
un poil de chat, alors
lo.
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