17.4.10

les chaussons rouges



j'allais voir la copie restaurée du classique de powell et pressburger, et outre l'influence flagrante qu'avait eu le film sur l'œuvre de burton, les chorégraphies de jackson ou le travail de kate bush (et qui en expliquait également mon attachement), je partageais le dilemme qui agitait la danseuse, la mégalomanie du metteur en scène et l'ambition du compositeur, y retrouvant des thématiques qui m'étaient propres dans la création, et je comprenais qu'il existait aussi pour les écrivains des chaussons rouges qui les condamnaient à l'art au détriment parfois de leur bonheur personnel, et j'en étais à la fois triste et confirmé — ailleurs on écrivait de moi que j'avais été un des auteurs les plus singuliers de l'écurie à laquelle j'appartenais alors et je relisais la phrase avec une certaine jouissance, sans douter une seconde qu'elle pût être exagérée

4 Comments:

Blogger Dododronte said...

j'adore ce film...que je n'ai pas vu depuis bien longtemps...le technicolor...quel rêve! J'ai les mémoires de Powell si tu veux, c'est extraordinaire...y compris ses souvenirs à la Victorine.

21:25  
Anonymous lo said...

avec plaisir
lo.

21:28  
Anonymous Anonyme said...

Elle ne l'est pas...

00:16  
Anonymous Anonyme said...

Exagérée...

00:16  

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