la couverture
on terminait l'année en se demandant ce que nous réserverait la suivante, on avait mis des chantiers en branle, dont certains déjà avaient donné des résultats heureux, on ne se posait pas la question du travail parce que l'on estimait que les scènes politique et sociale qui s'affrontaient au dehors ne faisaient que se confirmer l'une l'autre, dans leur incompétence et leur manque de réalisme, on n'avait pas d'ambition autre que celle de vivre, au mieux de ce qui était en notre pouvoir, face aux images successives d'un sans abri à qui l'on offrait une couverture supplémentaire avec une poignée de mains réconfortante et d'un naufragé sponsorisé par des assurances monocoques et dont le pays se faisait une gloire d'avoir abrégé, je cite, le calvaire, en souhaitant ne jamais perdre la capacité de s'en indigner — à défaut d'y changer quelque chose
5 Comments:
Très belle la photo...sont-ce 3 monocoques ou 1 trimaran???
très fort...la photo et le texte...ou les 2.
B.Nonyme
Certaines indignations sont indignes de la fierté de la nation. le peuple endormi vit la dignité en hypothermie cérébrale, celle que l'"on" a choisie pour lui.
tes mots me touchent, j'aime lorsque tu pousses des cris.
Buen año nuevo lo
je suis d'une maladresse! bonne année à JP aussi.
demande lui, si tu veux bien, de me garder celui du milieu...
Très belle photo.
eeeeeeeeeeeeeeeeeehhhhhhhhhh
beeeeeeeeeeeeeehhhhhhhhhhhh
que de compliments
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