les manigances
le coiffeur avait une chatte noire qui aimait se noyer dans sa chevelure longue et bouclée, elle ondulait de sa chambre à la mienne, dont les portes restaient dans les premiers temps toujours ouvertes, dormait indépendamment avec lui ou moi, ignorait royalement les invités que nous recevions à dîner, complices, sans remarquer que notre relation agaçait, particulièrement le grand blond qui nous avait mis en contact et qui, lors d'un de mes déplacements, avait dormi et baisé dans mon lit, contraignant le coiffeur au mensonge quand j'avais découvert des draps propres à mon retour et des messages qui n'étaient pas pour moi sur mon répondeur, les portes s'étaient alors définitivement closes, le grand blond avait poursuivi ses manigances, m'isolant davantage jour après jour, et la chatte, trahie, avait perdu sa confiance et choisi elle aussi son camp
jeff koons, pink panther, château de versailles
4 Comments:
Intrigues de Cour.
heureux de vous retrouver — et en forme, balthazar —, on pensait que vous manquiez d'air sur la note précédente
lo.
d'air? Assurément. D'esprit, bien plus davantage.
Baltha
oh la! des complicites se nouent.
vous m'en voyez jaloux
on parle de coiffeur
et voila qu'en guise de signature
on use de diminue tifs
des portes s'ouvrent a la bonne heure
mais point de blondes bouclures
ni de chats qui sort ses griffes
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