7.11.08

l'hôtellerie



derrière le comptoir, je lisais, je jouais avec le minitel, je recevais des appels personnels, je planifiais des sorties, je surveillais mes comptes, je me demandais ce que je ferais plus tard, dans la vie, le patron de l'hôtel affirmait que je ne faisais pas l'affaire ce que je réfutais absolument, clientèle et employés m'adoraient, je parlais plusieurs langues contrairement à lui, qui rencontrait quelques problèmes avec la grammaire française quand le ton montait, je tenais un accueil téléphonique de qualité, chaleureux et grave, qui m'avait valu des propositions professionnelles et d'autres qui l'étaient moins, on s'était finalement entendu sur un départ négocié contre ma promesse de ne pas le laisser en plan avant qu'il m'ait trouvé un remplaçant, j'avais alors ajouté à la liste de mes occupations quotidiennes la rédaction de mon premier roman, ce qui avait enthousiasmé mes nombreux admirateurs et anéanti mes chances de faire carrière dans l'hôtellerie

2 Comments:

Blogger LE MAMI said...

Vous reste-t-il encore une chambre, c'est pour un de vos admirateurs?

21:56  
Anonymous Anonyme said...

je termine mon chapitre et je vous dis ça tout de suite, balthazar
lo.

21:53  

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