la folie des grandeurs
je rencontrais à paris des gens célèbres, qui venaient à la maison chercher un conseil auprès du coiffeur ou que l'on retrouvait ensemble au restaurant, il avait la manie d'appeler chacun par son prénom, particulièrement en son absence, ainsi je ne savais jamais au début à quel gérard ou à quelle sophie il faisait référence, je fréquentais un groupe qui parlait haut et fort et se targuait de placer l'amitié au-dessus des conventions ou des différences, le coiffeur était noir, d'une famille nombreuse et modeste, on avait des origines communes aussi l'entente était parfaite en tout point, jusqu'à la cuisine que l'on faisait de la même manière et à tour de rôle après les mises au point nécessaires à la cohabitation, je riais et vivais au-dessus de mes moyens, dans un tourbillon d'alcools et d'insomnies, la folie des grandeurs en vérité, je n'avais aucune idée de ce qui se passait réellement autour de moi
5 Comments:
Byzance!
Curieux de revivre grâce à toi tout un passé.. enfaisant l'archéologue, tu "m'obliges" à te suivre, alors que tu émigrais à Paris, que faisais-je? où étais-je? et c'est ainsi que grace à toi mon EMPLOI DU TEMPS se reconstruit sur un passé qui est pourtant si vivant en moi!
enjoy the pilgrimage my friend!
et je veux bien qu'en rentrant à nice tu me rapportes cette fois ci un tupperware plein de rougail saucisse ;-)
NNM
et les anchois
c'est vous qui nous obligez, lecteurs et commentateurs fidèles, merci
lo.
parfois c'est mieux comme ça, j'aime beaucoup ce texte peut être parce qu'il ne te ressemble pas et qu'il m'offre une nouvelle de tes multiples existences
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