le voyage
j'avais rapporté de montréal des jeans démarqués, des tee-shirts cent pour cent gossés au québec et des pulls branchés, du sirop d'érable dans divers contenants, du fromage à poutine qu'il avait fallu manger le soir-même pour profiter du son caractéristique et drôle qu'il produisait quand on en mordait un morceau, trois auteurs canadiens, quelques adresses qui seraient rapidement obsolètes, deux timbres que je n'avais pas utilisés, la satisfaction d'avoir rencontré enfin mon frère, quelques frustrations, le bleu vif du ciel sur le mont-royal et le début de l'automne, de nouvelles expressions, un accent dont je n'abuserais pas, l'évidence que le voyage transformait, même si c'était infime ou indécelable, et la tristesse d'avoir changé tout seul
11 Comments:
quelle phrase de fin...
alors que tout se précipitait autour de nous
idem très beau final, mais c'était bien parce que depuis le début ça l'était !
au fait j'ai pas signé B.Nonyme pour le premier message.
On change tous mais pas toujours en même temps ni de la même manière d'ailleurs..i
Le poutine était-il resté intact ?
« qu'il est doux de ne rien faire (pour les autres : quand tout commente autour de nous) », balthazar?
lo.
quand tout ment, lo?
Balthazar
"ment" ou "comment" , qu'il est doux de ne rien faire ...
oui ,
et en même temps , non ...
en tout cas voyager n'est pas guérir son âme !!
bon Lo ; pardonne moi , aujourd'hui je suis en dépression , question d'ambiance ... je dois être trop sensible !!!
à bientôt
helena
ce qui fait de vous un co-menteur, balthazar? ou, comme helena, un commentiste?
sans commentaire,
lo.
et jamais de comment taire ?
vas y continue de te goinfrer.
Et j'en connais un qui profitera des jeans et tee shirt.
Nananere:-))))
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