la poutine
la poutine se composait de frites grasses et de morceaux d'un fromage caoutchouteux mais bon, arrosés d'une sauce indéterminée, entre sirop d'érable et barbecue, on pouvait la manger telle quelle mais elle servait de base à toute une déclinaison de plats orgiaques, la tradition aurait voulu que je la goûte classique mais j'y avais ajouté pepperoni, bacon et oignons sautés, la serveuse de la banquise (le spécialiste de la chose) m'avait demandé si je la voulais régulière — traduisez : la portion normale — mais j'avais pris la grande assiette, j'enfournais ma ration avec bonhomie, je mangeais seul, ce n'était ni la première ni la dernière fois mais la découverte du plat typique en l'absence de compagnie ramenait sa consommation à celle du steak frites sur le pouce du parisien célibataire, je vivais à montréal au même titre que les autres habitants, je ne m'étonnais de rien
4 Comments:
Il m'arrive, pour diverses raisons, d'être rayé de la carte. J'en suis à chaque fois consterné et le serait moins si j'en étais préalablement averti. Si vous deviez me rayer de la vôtre, puis-je compter sur un signe avant-coureur, je dis bien avant-coureur.
c'est promis, balthazar, dès que je me mets à la course à pieds ou à la rayure sur carte, je vous préviens
en attendant, reprenez donc une portion de poutine
lo.
merci, j'avais un faim de loup, mais votre poutine
Encore une déclaration d'amour.
Seul, le meilleur des repas reste un simple repas, une grignotte, un banal encas...
lo, tu dis je t'aime avec un steak frites...
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