le krach
j'avais démissionné au terme du congé sabbatique, je comptais sur mes relations dans le milieu éditorial pour trouver un nouveau travail, j'avais foi en la littérature aussi, l'année avait été riche en textes, en rencontres et en propositions, on m'avait offert des postes que j'avais refusés parce qu'ils ne me concernaient pas, les accepter n'aurait servi qu'à éteindre une panique monétaire qui semblait gagner le monde autour de moi, on parlait d'un équivalent du krach de 29 et je me voyais à l'unisson, ma crise de la quarantaine dépassait les limites de ma petite personne et engloutissait les marchés financiers, la bourse, wall street et les banques françaises, je savais que quitter mon emploi aurait des conséquences mais quand même
14 Comments:
Dans la vie il y a des cactus...
La photo est magnifique, on s'y piquerait...mais quand même...
merci, lidia, de te piquer au jeu avec tant d'empressement
lo.
Si tu veux travailler dans la littérature, il va falloir apprendre les compromis : user de ponctuation…
« Dans les débats qu’a suscités, ces dernières années, la ponctuation des éditions originales du théâtre de Racine, le rôle des points de suspension a été laissé de côté. Cet article explore, dans une première étape, leur signification dramaturgique. Ils indiquent toute une variété d’effets, dont principalement ceux-ci : un personnage interrompt un autre, un personnage interrompt son propre discours, un personnage cesse de parler de sorte que son interlocuteur reprend la parole. Dans une deuxième étape, l’article se penche sur l’inscription de ces signes de ponctuation dans les éditions de Racine publiées au XVIIe siècle, examinant notamment le nombre extrêmement réduit de variantes ainsi que le nombre de points utilisés pour indiquer ce signe (entre 2 et 5). La cohérence de l’utilisation des points de suspension dans les différentes éditions suggère plutôt des choix dramaturgiques que des décisions arbitraires des compositeurs. La présence et la forme des points de suspension permettaient donc aux lecteurs de l’époque d’imaginer une représentation orale des vers raciniens, quoique celle-ci soit forcément différente de celle proposée sur scène par les acteurs, qui, eux, apprenaient leur rôle dans un manuscrit et non pas dans un livre imprimé. »
michael hawcroft, points de suspension chez racine : enjeux dramatiques, enjeux éditoriaux
> sébastien hayez
les compromis avec la ponctuation vous semblent impossibles, intolérables, je sens que vous pourriez heurter. Je trouve qu'il y a plein de bonnes choses ici, pas vous? Chez vous, j'ai trouvé un peu conventionnel pour ne pas dire convenu, sans vouloir vous heurter, quoiqu'un peu tout de même. C'est mon personnage qui veut ça.
Je trouve que ce blog est un de ceux qui utilise au mieux les ressources et les possibilités du médium, il parvient à inscrire une continuité dans ce médium qui a tout pour rendre toute chose éphémère, c'est une prouesse! Et les photos, la qualité? Mon vieux S.H. vous êtes vraiment conventionnel.
A mes risques et périls, votre,
Balthazar
Dans le milieu footballistique qui est le mien ( en effet je bois des bières, rote et me gratte les co....) on appellerait ça un tacle... suivi d'un carton rouge...
et bien moi j'aime!
UN POINT C'EST TOUT.
Krack ou hue point d'interrogation
(…)
lo.
.
C'est vrai , je pense comme Lidia , dans la vie il y a des cactus ...
d'ailleurs Balthazar ne manque pas de piquant !!
j'aime beaucoup les points de suspension , dont j'abuse ! qu'est ce que cela cache ...
cherches-tu à dire que les conséquences dépassent l'entendement ?
Aïe!
En légende : "Peau de cactus bien ponctuée..."
je reviens un peu tard... j'adore cette absence de ponctuation et de Majuscules (ou Capitales mais bon...). Cela devient tellement simple et modeste. C'était donc ironique ;-)
merci pour la mise au point, sébastien
lo.
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