17.10.09

la terra firma



on avait quitté la fondamente nuova à l'aube, le ciel pâlissait sur l'arsenal et ses jardins, on avait embarqué à bord d'un bateau jaune et blanc qui laissait venise et ses campaniles dans le dos, on avait frôlé murano pour une escale qui avait distribué des hommes d'affaires en costume cravate sur les bancs du vaporetto et on avait poursuivi vers l'aéroport le long de poteaux colonisés par des mouettes rondes, encore endormies, on avait rejoint la terra firma brièvement, le temps d'enregistrer les bagages et de monter à bord d'un avion à hélices qui avait pris de l'altitude par-dessus la lagune, on avait atterri avec vingt minutes d'avance sur l'horaire annoncé et retrouvé nice presque trop tôt, le pas hésitant, le bruit de l'eau à jamais aux oreilles, la vénétie dorénavant ancrée en soi

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Venise, n'aimerait-on pas se fondre dans sa beauté pour n'en plus revenir ?
Magnifiques textes, magnifiqes photos, merci à vous deux de partager...
Isa et Mat

19:33  
Anonymous il plumitivo said...

ciao a tutti grazie mile per il viaggio. e dove vai la nave la prossima volta....
in francese où wallon nous ?

17:23  
Anonymous lo said...

c'est qu'on a la frite, plumitif
et : prego, isa e mat
lo.

18:54  

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