les courriers
on recevait des courriers contradictoires des administrations, on échangeait des courriers avec accusé-réception avec un fournisseur d'accès internet qui n'était pas le nôtre mais réclamait cependant des factures impayées, on recevait des courriers relatifs aux abonnements que l'on avait souscrits par téléphone, selon lesquels il fallait soit rappeler pour confirmer, soit recommencer la manœuvre en ligne, l'information était doublée de courriers électroniques, de relances par sms ou d'appels qui contredisaient les accords que l'on avait passés la fois précédente, il fallait faire attention aux dates, ne pas tenir compte si, ne pas s'alarmer quand, il fallait réagir dans les vingt-quatre heures sous peine de service contentieux, de suspension de prestation ou de radiation définitive — je pensais aux personnes âgées et aux salariés suicidaires qui, comme moi, comme tout le monde, n'y comprenaient plus rien
2 Comments:
on s'abime å leur repondre.
Ou bien leur répondre de la même façon que les protagonistes de la bande-dessinée de René Goscinny et d'Albert Uderzo quand ils tentent d'obtenir le laissez-passer A-38 dans la Maison qui rend fou. C’est un bâtiment bureaucratique de plusieurs étages, où le personnel, totalement fou, redirige Astérix et Obélix d’un bureau à l’autre afin de réunir la totalité des formulaires nécessaires pour obtenir le A-38. Astérix les prend à leur propre jeu en demandant un formulaire imaginaire (A-39) selon une circulaire qui l’est tout autant. Tout le personnel se met en quête du nouveau formulaire, causant le désarroi dans le bâtiment. Finalement, le formulaire A-38 lui est donné « gracieusement » afin de le faire partir et retrouver l’ordre dans les bureaux.
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