le festin
je lèverais les bras, paumes ouvertes au ciel, et la pluie s'abattrait sur vos corps apeurés, je rirais en sentant caresser mes épaules, les vents, détruire les toits, vos silhouettes emportées, des pantins, marionnettes, je balaierais la ville comme on lave à grandes eaux, vous rejoindriez les égouts souterrains qui plongent vers le styx, plus de trace de poussière, d'insecte ou de vie même, régnerait le silence, comme après la bataille, un souffle aigu et froid le long des grandes artères, stalactites et mites, des mâchoires de glace pour finir le festin et nourrir ma carcasse, je baisserais les bras, le travail accompli : nice au soleil d'hiver craquellerait, vaincue
3 Comments:
j'adooooore, jesus is back.
Je vais, tel Noé, preparer mon navire afin d'echapper aux flots... de votre colère ou de votre verve....
Que j'aime quand la météo te tape à ce point sur le système
résultat : ça se couvre
lo.
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