les rencontres
arles présentait des natures mortes, des hôpitaux psychiatriques, des travailleurs et des martyres, des lauréats et des découvertes, des photographes qui n'en étaient pas et d'autres qui n'avaient jamais cessé de l'être, dont la vie s'affichait en images et en mots, arles donnait tant à voir que l'on en avait la rétine fatiguée à force de couleurs et de noirs et blancs qui ne répondaient jamais à l'idée que l'on se faisait d'eux, il y avait eu des déceptions, un emportement de taille devant l'implication minimale d'un auteur qui inspirait plus de pitié qu'il n'était inspiré par elle, et des rencontres répétées, le long des galeries et des hangars, qui dessinaient de nouveaux motifs dans les motifs existant et que l'on retrouverait, l'année suivante, ou celle d'après, immortalisées à leur tour
4 Comments:
En tout cas la région te va très très bien.. et toujours un bonheur pour moi de rattraper mon retard.
merci pour le rattrapage commenté, sébastien — et les mots de dominique a : comme je l'écrivais à manu sur une note précédente, les références n'ont de sens (…) et de valeur que suivant les personnes dont elles émanent
lo.
Très beau texte. J'allais dire "j'aime beaucoup la dernière phrase", mais c'était ridicule, en fait j'aime beaucoup la fin (et le début aussi).
merci christine, heureux que de pages en pages vous aboutissiez ici — et que vous en aimiez le début et la fin
amicalement,
lo.
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