15.8.09

le pour et le contre



je recevais cette phrase de michel onfray dans laquelle il se disait convaincu que ne pas être contre la corrida, c'était être pour, et qui ravivait l'accroche antagoniste que je prévoyais ici et qui affirmait qu'être contre la corrida permettait à une opposition binaire de s'afficher pour de manière réflexe, quand le débat — puisqu'il existait en ces termes — n'avait véritablement pas lieu d'être : il y avait une pratique qui consistait à sacrifier des animaux pour faire la paix avec les dieux et que l'homme, à travers les siècles, avait pervertie pour son propre divertissement, l'enfermant dans une justification ritualisée jusqu'au professionnalisme pour détourner une éthique évidente et la perpétuer, accepter cet état de fait conduisait à se poser la seule et unique question qui avait un sens : pourquoi?

huguette cabot (détail)