26.7.06

le message




on roulait vers saint-rémy de provence, on y avait retenu une chambre, le vent chaud s'engouffrait dans la décapotable, on devait crier pour s'entendre, on parlait de littérature, tu disais qu'il fallait être patient, je perdais courage, j'avais envoyé un manuscrit en février, on était en juillet, il n'y avait eu aucune réponse, tu m'avais demandé pourquoi je t'en parlais à ce moment-là, qu'est-ce qui m'y faisait penser, je n'avais pas de raison satisfaisante, sans doute le fait que dans la décapotable, avec le vent et le bruit, je n'entendrais pas mon portable sonner si un éditeur voulait me publier, tu avais répondu que les éditeurs n'appelaient pas l'été, que c'était les vacances pour tout le monde, je m'étais dit que tu avais raison, qu'il fallait essayer de penser à autre chose
en arrivant à l'hôtel, il y avait un message de guillaume dustan sur mon répondeur

4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Et depuis ?

02:54  
Anonymous Anonyme said...

Ensuite?

10:23  
Anonymous Anonyme said...

On écoute aux répondeurs !

09:28  
Anonymous Anonyme said...

Arf ! Je voulais écrire "On écoute pas aux répondeurs !" Lapsus révélateur ?! :)

09:29  

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