20.3.10

le cycle



je commençais à neuf heures trente, mais je me levais à sept et demie pour garder une prise sur mon quotidien et consacrer ce temps libre, même matinal, à l'écriture que j'embarquais devant un café crème et un pain au chocolat à l'angle de la rue des coutures saint gervais et de vieille du temple, je prenais la ligne 8 ou choisissais de me rendre dans le sentier à pieds d'où je revenais de la même façon, entre six et sept, suivant mon désir ou la météo, je m'arrêtais parfois pour boire un verre ou manger un morceau sur le chemin, entre montorgueil et le marais, puis je rejoignais mon ordinateur sous les toits de paris pour y raconter mon emploi du temps, je m'endormais vers une heure — et le cycle recommençait