12.12.09

le peu



trois expériences récentes me permettaient d'évaluer le repas moyen (un plat, un dessert, une bouteille de vin à quatre et un café) dans de bons restaurants niçois, mais pas les plus onéreux, à trente-cinq euros par tête et je me posais la question, un peu naïvement, certes, de la correspondance francs / euros, de la crise économique et de la baisse de la tva dans la restauration quand je tombai sur un article du quotidien vantant les mérites d'un établissement spécialisé dans la truffe qui offrait à telle date vingt-deux repas gastronomiques d'une valeur de quarante euros aux plus démunis, sans que l'on ne sache ni comment se ferait la sélection des convives, ni en quoi l'action du restaurateur réglait quoi que ce fût aux problèmes sus-cités — c'est un peu noël en somme, lisait-on, et ce peu-là n'était lui quantifié ni en francs, ni en euros