10.12.09

la persécution



il m'arrivait de m'étonner de choses évidentes que je comprenais brusquement, alors que j'y avais été confronté depuis l'enfance, comme ce petit homme au cinéma qui surfait sur une vague orange et jaune, armé d'une pioche qu'il lançait vers l'écran, et que j'avais enfin associé au nom de jean mineur, justifiant dans un éclair de clairvoyance tardive l'outil dont la présence allait jusque là de soi, sans interrogation aucune, à l'opposé je n'avais aucun doute quant à l'analyse que je faisais des films qui convoquaient la création, l'artiste et la schizophrénie, à croire que les choses les plus simples m'échapperaient toujours quand les plus ambiguës semblaient avoir élu domicile, sans invitation préalable, au fond de moi

2 Comments:

Anonymous mohamed said...

Cela me fait penser au film réalisé par Zabou Breitman, Se souvenir des belles choses

15:41  
Anonymous Anonyme said...

dans le 1000 .........

09:06  

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