la fable écologique
j'assistais au cinéma à une fable écologique en trois dimensions, dont je me contentais d'une seule, où la nature vous choisissait autant que vous la choisissiez vous-même, une communication qui se tressait plus qu'elle ne se nouait entre l'homme et son environnement, j'avais la semaine précédente choisi le sapin qui ornait l'appartement dans le sens où mon œil s'était immédiatement arrêté sur un arbre particulier dont la couleur claire des épines le distinguait de ses congénères, je me posais la question a posteriori du libre arbitre du conifère, heureux de ne pas avoir dû le chevaucher pour l'entendre — le lendemain, dans une autre salle, une amie croisée par hasard déposait avec précaution un poisson rouge sur le siège à côté du sien tandis que son compagnon positionnait un sapin face à l'écran : james cameron faisait mouche
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