les frontières
j'écrasais les heures de sommeil comme autant de papillons déchus, cloués sous la moiteur de mon corps ensoleillé, assisté parfois d'une chimie légère ou terrassé par la violence de l'été, je nageais dans un monde où les frontières s'abolissaient, de la vie, de la mort, du passé et des lieux, un paradis limbique libre de toute contrainte, de toute morale et de toute loi, déçu au retour de ne pas en avoir retenu les messages qui m'étaient adressés, dont l'absurde bon sens glissait le long de mes paupières quand je fermais les yeux et se dissolvait en riant lorsque j'ouvrais la bouche
3 Comments:
mon cher tu te bonifies comme le bon vin.. je trouve cet article geniallissime
c'est l'âge, ma chère
à demain,
lo.
l'été arrive
le soleil brule
il faut passer la creme
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