30.11.08

la capitale



on s'apprêtait à vivre une nouvelle séparation, brève, qui me rendrait paris au quotidien pendant que tu respirerais à l'heure méditerranéenne, j'avais la possibilité, en eusse-je ressenti le besoin, d'approfondir le passé que j'avais ressuscité lors du précédent voyage ou au contraire, de m'en détacher totalement pour ne regarder que devant moi, j'avais réservé des places pour une création de danse contemporaine, pris des engagements auprès de rencontres plus récentes, évité les pièges dans lesquels je tombais régulièrement, je n'attribuais plus à la capitale le rôle décisif qu'elle avait incarné jusqu'à présent, c'était une ville parmi d'autres villes, dans laquelle j'avais vécu certes, mais pas plus que je n'étais niçois, je n'étais parisien, mon identité se déplaçait à grande vitesse, je n'appartenais à personne

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Voilà qui est dit!
Si je baille, c'est parce que je suis fatiguée...
Bonnes soirée et nuit lo.

20:03  

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