27.6.08

la chaleur



la silhouette était masculine, la chevelure blonde, exagérée, un simulacre, le second personnage était face au premier, le dos à la balustrade, en équilibre au dernier étage de l'immeuble, de ma fenêtre éclairée j'avais observé la scène, le malaise tenait de ce que les mains de l'homme semblaient serrées autour du cou de l'autre qui se débattait, la distance empêchait d'être sûr, j'avais interrompu mes pensées quand le regard du blond s'était fixé sur moi, j'avais reculé, éteint la pièce, lorsque j'avais vérifié à nouveau l'homme était derrière la baie vitrée, concentré sur ma réapparition, l'autre avait disparu, je m'étais couché, effrayé, tu avais dit alors qu'on allait souffrir cette nuit, tu parlais de la chaleur mais je savais ce qui nous attendait

4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Ce sont vos inépuisables sources d'inspiration qui, moi, m'épuisent ! :)

10:44  
Anonymous Anonyme said...

le compliment nous fait chaud au cœur, shag
lo.

11:45  
Blogger NatouO said...

c'est une traduction d 'un roman New Yorkais?
Non? cherche toiun éditeur outre atlantique alors.... ça sent New york à plein nez et j'adoooooooooore!
N

13:30  
Anonymous Anonyme said...

même pas new york, nathalie, mais la ville a laissé son empreinte jusque sur l'objectif du photographe apparemment
merci pour tes commentaires en salve, on adore ici aussi
lo.

13:15  

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