27.1.07

la dévotion



il fallait toujours que quelqu'un se dévoue, c'était inévitable, toute histoire fonctionnait sur l'investissement sans faille de son héros, qu'il s'agisse de retenir sa respiration dans un complexe à l'oxygène saturé de gaz empoisonné ou une simple affaire de serrure bloquée que l'on ne pouvait ouvrir que de l'extérieur, sans le héros il n'y avait pas de solution, donc pas de résolution
seulement parfois les plans des bâtiments changeaient ou les chevilles cédaient à la réception d'un saut acrobatique, on avait beau être un héros, le corps avait ses limites