30.12.06

le château



nous habitions un château en pleine campagne, une fois la journée accomplie nous nous y réfugiions, les bûches flambaient pendant que nous faisions l'amour à la chaleur des flammes, puis nous rejoignions la chambre, fermant porte après porte sur notre passage, réduisant l'espace dans lequel nous finissions par nous endormir, collés l'un à l'autre, dans une étreinte silencieuse et obscure, étouffée, confortable et quiète, la nuit disposait amoureusement sa cape sur la couche immobile, le château veillait sur notre repos

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

magnifico!

10:52  

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