11.3.06

je me suis penché, le soleil battait mes omoplates, il y traçait des lignes rouges, des idéogrammes inconnus, j'ai caressé du bout des doigts la poudre brillante, je ne croyais pas aux légendes, les superstitions, je laissais cela aux femmes, le cristal a adhéré à ma peau, il a jeté des éclairs furieux vers le ciel blanc, j'ai plissé les yeux, entrouvert les lèvres, dardé la pointe de ma langue qui a mouillé la pulpe de mon index, la saveur inédite a piqué mon palais, je crois que j'ai souri
— que fais-tu, tan zhengde? a questionné ma sœur, curieuse
elle a ramené sa longue natte sur son épaule, ses yeux plongés dans les miens
— rentrons à putian… j'ai seulement répondu en tournant le dos à la mer

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

You're teasing us!
Et la suite? et l'avant?

22:21  
Blogger jp/lh. said...

la suite risquait d'être… salée
lh.

09:08  
Anonymous Anonyme said...

aaarrrggghhh... quel dommage.

12:19  

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