16.10.06

la générosité



les jours où je ne travaillais pas et où toi tu travaillais, tu te demandais souvent avant de partir le matin dans quel état tu allais me trouver le soir, tu savais que cela dépendrait des appels que je recevrais, des courriers, électroniques ou non, qui me seraient adressés, des visites que j'aurais, des amis que je rencontrerais, des nouvelles que j'aurais à te donner à ton retour et tu lisais leur absence en poussant la porte de l'appartement, et, désolé, malgré ta journée dans les pattes et le repos que tu avais bien mérité, c'est moi que tu réconfortais

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Je pense à la chanson un peu niaise mais si jolie de Thiéfaine, Mon pauvre amour... "toi qui essayais de comprendre ce que mes chansons voulaient dire, agenouillée dans l'existence tu m'encourageais à écrire..."

19:16  

Enregistrer un commentaire

<< Home