mourir
la mort du disque-dur faisait étrangement écho à cette phase que je traversais, selon laquelle les choses n'avaient plus l'importance que je leur accordais auparavant, j'allais mourir et la peur n'en éviterait pas la fatalité, comme toi, comme vous, comme la machine était morte brusquement, sans signe avant-coureur, emportant avec elle nombre de souvenirs mais il en restait bien suffisamment en dehors d'elle pour que sa mémoire subsistât, il en irait de même avec sa propre absence, l'effacement brutal de la personne n'en emporterait pas la substance qui survivrait longtemps, de pages en correspondances, de larmes en soupirs, de rancunes en amours, il y avait au fond peu à craindre
2 Comments:
waouw. Un moment de verité éclatante ce post.
merci
repartir à zéro et écouter Édith Piaf qui ne regrette rien, rien de rien
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