la lamentation
paris hésite entre hiver et printemps et je marche, visage levé vers le ciel nuageux, les cafés s'ouvrent à la rue et allument les braseros, le vin monte à la tête, crâne surchauffé et cheveux brûlants, on voudrait presque que le short et la tong fleurissent à nouveau, il y a une attente du peuple, une lamentation, les hommes frappent des poings sur les terrasses, ils interpellent les dieux mais par-dessus la ville, la nuée reste silencieuse et l'évidence se fait brutale : dieu est mort et je suis seul
3 Comments:
ton texte relève presque du Haïku!
Très très joli!
Nathalie M
Sans doute est-ce mieux que l'inverse : dieu est seul et je suis mort :)
Très bon article, comme toujours. Il a le mérite de susciter le commentaire.
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