l'huile de coude
l'admiration que tu portes aux femmes de ménage est sans borne, la disparition de la poussière est une variable sur laquelle tu n'as toi-même aucune prise, tu n'as aucune patience pour ce qui est de frotter les moisissures incrustées, tu rêves d'un produit-miracle qui ferait fondre la saleté mais tu sais d'instinct (tu n'es pas idiot non plus) que c'est une utopie, on te parle de l'huile de coude, tu trouves l'expression fameuse, tu rapproches cela de la synovie et de l'intérêt que tu avais pour les roulements à billes du corps humain, tu t'es cassé le coude une fois, ce n'est pas une excuse pour ne pas faire le ménage mais ça t'arrange bien, quand tu sens que le résultat ne sera pas à la hauteur de tes attentes, de prétexter que ça te lance avec une grimace de douleur à laquelle personne ne croit
3 Comments:
Pris du retard à la lecture des billets...
Quel plaisir que de revenir !
La disparition de la poussière : un sacerdoce. Une hystérie quotidiennement décompensée. Qui a tué des générations de femmes, et les a empêchées de sombrer dans leur propre folie. Fascinant, oui. Et fameux, bien sûr.
Le plus rageant dans tout ça c'est que ça fini par revenir...
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