le désir
le désir existait, le désir était là, le désir pour cette chose-là, honteuse, je le ressentais, je ressentais la passion, l'envie, une attirance vive, brutale, c'était en moi, en permanence, et puisque c'était en moi, c'était bien la preuve que cette chose-là avait un droit de s'exprimer, sinon le désir n'aurait pas existé, il ne se serait pas manifesté, il n'aurait pas eu sa place à l'intérieur de moi, et si je l'avais contré, si je m'en étais voulu, tellement que je n'en dormais pas, la poitrine opprimée, comprimée, étouffée par le combat à mort que je lui opposais, j'avais compris que c'était terminé, que le désir avait gagné et mon corps, gonflé de plaisir, rayonnait enfin
3 Comments:
Texte magnifique, photo sensuelle et troublante. Vous êtes vous aussi "rayonnnants", symbiose parfaite corps/image. Que de ravissements vous m'apportez en cette sinistre rentrée. J'aime cette idée que le désir trouve sa légitimité dans son expression même.
votre meilleur profil?
je vous decouvre sur un nouveau "contre jour"
et je vous lis sous un autre jour, rick
lh.
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