4.4.06

omarjee



intensité du regard foncé, les lèvres sont fines, safranées, la peau dorée sur le grain rugueux, les cheveux affirment leur éclat dans la longueur obscure, ils tomberont plus tard ou blanchiront, le vieillard sera mystérieux, inquiétant et superbe, la sagesse aura ridé son front, dessiné des pattes au coin des yeux, l'oreille aura grandi, comme entraînée à entendre davantage que ce qui lui aura été confié, le corps change lui aussi, il rétrécit ou bien s'étoffe, l'inde est un mendiant aux contours irréels, orient et occident s'y confondent dans la suavité d'un baiser, la douceur d'une caresse sur ma tête d'enfant et la richesse des saveurs dans l'assiette, après la cuisine, les mains plongées dans les épices, en pluie de couleurs vives sur le grésillement des oignons et la chair blanche des viandes, viens à table, souris-moi, les paumes claires se frôlent sous les doigts bruns et robustes, un ongle allongé, à l'auriculaire, crisse sur le rebord du verre, le vin teinte les commissures et disparaît sous la langue, la famille n'existe plus que dans le souvenir fabriqué des racines perdues, restent les noms

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

bonjour je voudré savoir les causes de ton texte et ce que tu ressens vis a vis de cette personne de ki tu parles merci

17:46  
Anonymous Anonyme said...

bonjour je voudrais savoir qui s'adresse à moi et pour quelle raison je vous en dirais davantage
lh.

17:50  

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