flodor
j'avais depuis l'enfance une fascination pour la blonde qui croquait des chips sur les paquets flodor, tenant elle-même dans ses mains un paquet de chips identique sur lequel apparaissait son effigie fixée dans le même geste de dégustation souriante, paquet de chips en mains et ainsi de suite, me disais-je, appréhendant, la bouche pleine et les lèvres brûlantes de sel, la notion obscure de l'infini qui me rattrapait lorsque je posais pour toi, immobile, concentré, et que dans ton dos un appareil photo ami saisissait l'instant et t'en adressait plus tard le cliché — j'étais alors pris de vertige, ramené à ce dessin publicitaire inanimé qui mieux que personne disait le cycle infernal dans lequel on avait pris place malgré soi
5 Comments:
le mateux qui a peur de l'infini et qui voit un cercle infernal tu es à la recherche de la quadrature du cercle... tu vas de mal en PI...
A prendre au second degré...
tu as donc bien fait de te tourner vers l'alité rature...
En sémiologie, j'ai recouru souvent, pour expliquer la mise en abyme, à l'exemple canonique de la vache qui rit (que les profs affectionnent car il déride les étudiants, dans un élan régressif)
Je la remplacerai dorénavant (avantageusement) par la blonde Flodor et je t'adresserai du même coup un malicieux clin d'oeil, Lo - Blonde on Blonde.
http://www.dailymotion.com/video/xx4e8_1976-mousline_ads
de la purée mousline à la vache qui rit, chers contributeurs, irais-je de mal en pis…?
lo.
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