11.10.07

l'échéance



on avait peut-être repris trop vite, on avait des interrogations légitimes, on se demandait ce que l'on apportait de nouveau, après l'année au quotidien, on n'était pas certain que le retour soit une bonne idée même si on était conscient, chacun de son côté, d'avoir décalé subtilement le travail, de détonner par rapport à ce qui se faisait auparavant, on se disait qu'on était allé trop vite, qu'on n'avait pas pris le temps de réfléchir, tu avais dit : je crois que ça ne m'intéresse plus, et j'avais secoué la tête, tu m'avais demandé si je savais pourquoi j'avais voulu reprendre et si j'avais la réponse, je m'étais contenté de repousser l'échéance en pensant à demain

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Accepter l'incohérence, proposer quelque chose, se laisser porter par un clavier, y renoncer puis y revenir,... Le premier mérite étant de faire quelque chose et le second de ne pas oublier sa qualité.

08:01  
Anonymous Anonyme said...

Et elle vous tient toujours la main à ce que je lis ;-)
Amicalement
Un anonyme qui ne l est plus vraiment.

08:02  
Anonymous Anonyme said...

dans la mesure où l'anonymat n'empêche aucunement le compliment…
pourquoi s'en priver?
merci,
lo.

14:44  

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